1 Faites analyser votre sol
Les statistiques des laboratoires d’analyse des sols montrent que de nombreux jardins ont un excès d’engrais, en particulier de phosphates et de potassium. Testez votre sol avant le début de la saison pour les niveaux de nutriments. Une analyse des principaux nutriments et du pH coûte environ 30 € par échantillon et permet d’économiser des engrais inutiles. Prenez de la terre de différents endroits sur la même surface à une profondeur de 10 à 20 cm et mélangez le tout. Envoyer environ 500 g de ce mélange à un laboratoire d’analyse de sol.
2 Partez sur de bonnes bases
Un bon drainage est essentiel pour le jardin. Lorsque vous créez un potager et avant d’apporter de la nouvelle terre, commencez par bien enlever la terre avec un motoculteur. Si les travaux ont été effectués, cela permet d’aérer le sol compacté par les engins de chantier. Cette couche, qui reste compacte, risque de transformer le jardin en marécage en cas de pluie. Certaines entreprises d’aménagement paysager proposent une méthode éprouvée en cassant des couches compactées jusqu’à 1 m de profondeur.
3 Pratiquez la rotation des cultures
La rotation quadriennale des cultures préserve la fertilité du sol. La surface cultivée est divisée en quatre parcelles de même taille : l’une est dédiée aux plantes gourmandes, c’est-à-dire qu’elles ont un fort besoin en nutriments comme la courgette, la deuxième aux plantes moyennement gourmandes comme le chou-rave et la troisième aux plantes moins gourmandes. des plantes comme les pois. La quatrième parcelle est utilisée pour semer de l’engrais vert.
L’année suivante, les plantes gourmandes seront installées là où l’engrais vert aura enrichi le sol. Ils sont remplacés par des moins gourmands, puis par des moins gourmands et enfin par des engrais verts.
4 Bêchez pour éliminer les mauvaises herbes
Contrairement à un potager, un massif de vivaces doit pouvoir se développer pendant de nombreuses années sans intervention dans le sol. Si vous voulez préparer cela pour un nouveau lit de vivaces, l’air avec la harpe ne suffit pas. Avant les premières plantations, il est donc nécessaire d’enlever toutes les racines des graminées à rhizomes, comme le chiendent. La solution la plus efficace est de retourner la terre avec une bêche, enlever systématiquement les racines apparentes.
5 Binez, aérez et décompactez avec les bons outils
Un séchage régulier du sol permet de lutter contre les mauvaises herbes tout en limitant le dessèchement. Gratter le sol brise les capillaires qui amènent l’eau du sous-sol à la surface, où elle s’évapore. Grâce à une houe, nous cassons ces capillaires et maintenons ainsi l’humidité dans le sol.
Pour aller en profondeur, utilisez un croc ou une grelinette à la place d’une pique. Au jardin, on peut utiliser la serfouette au printemps pour tracer des rayures diagonales, dans un sens, puis dans l’autre, pour obtenir un motif en losange. La terre est enlevée sans que les différentes couches soient mélangées.
6 Utilisez le compost sans compter !
Le compost est le meilleur remède pour enrichir les sols de mauvaise qualité. Il contient des nutriments et des oligo-éléments, il enrichit également le sol de débris végétaux plus ou moins décomposés appelés humus.
Si le sol est sableux et léger, l’humus améliore la capacité de stockage de l’eau, s’il est argileux, il favorise l’aération du sol. Les nutriments ont un effet durable et sont rarement emportés par la pluie, contrairement à de nombreux engrais minéraux, car les micro-organismes les libèrent lentement et de manière permanente.
7 Favorisez la présence des vers de terre
Les vers de terre ont une influence très positive sur la qualité du sol : ils l’enlèvent avec leurs galeries, améliorent le bilan hydrique des sols lourds et forent de petits tunnels lors de la recherche de nourriture, dans lesquels les racines des plantes s’installent. De plus, ils mélangent de fines particules de sol avec de l’humus et leurs excréments sont le meilleur engrais : ils contiennent sept fois plus de phosphate, onze fois plus de potassium et cinq fois plus d’azote que le sol environnant. L’épandage de poda ou de coupures est le meilleur moyen de garder la faim.