Bien que le contexte économique ait été très mouvementé ces dernières années (crise sanitaire, guerre, inflation, etc.), pour de nombreux Français, l’entrepreneuriat reste encore la voie royale vers la liberté, l’émancipation et la protection de la planète. Mais se lancer n’est pas si facile. Il est vrai que certains créateurs d’entreprises ont du mal à attirer les banques pour financer leurs projets. Mais heureusement, un prêt bancaire n’est pas la seule solution de financement disponible, il existe des alternatives. Examiner les solutions alternatives pour les prêts bancaires.
Les prêts d’honneur
Crédit destiné à la création, reprise d’entreprise et projet personnel, le prêt d’honneur est une solution de financement (variation entre 1 800 € et 90 000 € selon l’établissement prêteur et le projet) qui peut être attribuée au porteur de projet sur dossier. Il s’agit d’un prêt sans nantissement ni garantie personnelle, généralement à taux zéro, et inscrit en fonds propres. Ce type de prêt est proposé par plusieurs réseaux d’accompagnement, comme Initiative France, Réseau Entreprendre ou l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Obtenus après sélection et passage devant un jury professionnel, les prêts d’honneur peuvent également crédibiliser le projet de création ou de reprise d’entreprise, et faciliter l’obtention de financements bancaires par la suite grâce à un effet de levier important.
Le microcrédit
Conçu spécifiquement pour aider les personnes rencontrant des difficultés d’accès au crédit bancaire, le microcrédit concerne essentiellement la création, la reprise ou la consolidation d’une entreprise. Défini par des institutions spécialisées comme l’Adie, le microcrédit a pour objet de permettre à des porteurs de projets de créer ou de soutenir leur propre emploi. Les microcrédits sont remboursables en 2 ans ou moins et sont souvent accompagnés d’un plan de suivi du bénéficiaire : aide aux démarches administratives, aide à la gestion des coûts, développement commercial, etc. :
Les prêts interentreprises
Encore peu connus du grand public, les prêts interentreprises sont aujourd’hui un outil efficace pour obtenir de l’argent pour votre entreprise si vous respectez vraiment toutes les conditions. En effet, depuis la loi Macron n°2015-990 du 6 août 2015, les entreprises ont désormais la possibilité d’être respectivement créanciers ou débiteurs. Ainsi, certaines entreprises peuvent participer au financement d’un projet professionnel auprès d’une entreprise avec laquelle elles entretiennent une relation économique. Toutefois, la durée du prêt ne peut excéder 2 ans et le prêt doit rester accessoire à l’activité principale de l’entité et l’entreprise doit pouvoir justifier d’un lien économique (sous-traitant direct ou indirect, même si le groupement d’intérêts économiques, même en cas d’attribution d’un marché général, etc., justification du crédit Ainsi, les sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les sociétés par actions (SAS) peuvent désormais prêter des fonds aux micro, PME ou moyennes entreprises (ETI) selon les conditions fixé par la loi.
Les incubateurs
Un incubateur est une structure d’accompagnement à la création d’entreprise. Les entrepreneurs peuvent être accompagnés dans la réalisation de leur projet pendant une période prédéterminée en se rapprochant de l’incubateur. Si l’incubateur est connu pour sa mission d’assistance et de conseil aux entrepreneurs, ces derniers peuvent également contacter des porteurs de projets et des investisseurs qui souhaitent participer au capital de l’entreprise créée. La nature de l’incubateur est diverse. Il peut s’agir d’une structure publique ou privée, rattachée à l’école principale ou à la collectivité locale, ainsi qu’à des entreprises de grande taille. Sur internet, vous pouvez trouver des sites gratuits qui proposent des annuaires d’incubateurs, auxquels vous pouvez postuler pour soutenir votre projet.
Les « business angels »
Derrière ce terme technique se cachent des individus, souvent anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs eux-mêmes, qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine financier dans des entreprises innovantes. Grâce à leur expérience, les business angels (investisseurs providentiels en français) fournissent également des conseils et des carnets d’adresses. Les business angels choisissent leurs projets avec soin, en se concentrant sur le succès potentiel du projet. Par conséquent, la collecte de fonds peut être étalée sur une année. Tous poursuivent le même objectif : générer d’importantes plus-values grâce à leurs investissements et bénéficier de déductions fiscales.
Les subventions
Dans le parcours de création de leur entreprise, les entrepreneurs peuvent aussi parfois prétendre à des subventions de l’Etat, de la région, des collectivités locales ou encore de l’Europe. Les critères d’éligibilité varient selon le profil du porteur de projet et le type de projet (développement durable, Economie Sociale et Solidaire…) sous réserve de remplir certaines conditions. Selon vos besoins de financement, diverses aides et subventions peuvent vous permettre de créer ou de reprendre une entreprise sans apport.
Le financement participatif
Le crowdfunding (financement participatif en français) offre la possibilité de récolter des fonds auprès d’un large public pour financer des projets créatifs ou entrepreneuriaux, le plus souvent via internet. Les contributions peuvent prendre la forme de prises de participation dans des entreprises, de prêts ou de dons. Dans tous les cas, la plateforme choisie doit pouvoir justifier de son statut régulé.
Les fonds d’investissement
Près de 300 fonds d’investissement sont regroupés en France au sein de l’Association des Investisseurs pour la Croissance. Il s’agit d’actionnaires professionnels qui prennent des participations majoritaires ou minoritaires dans des sociétés généralement non cotées en bourse. Cette activité de capital investissement peut se combiner sous 5 aspects :
Les concours
De nombreuses associations, fondations, écoles ou autres organisations entrepreneuriales proposent des concours pour les nouveaux créateurs ou entrepreneurs. Il s’adresse parfois à des publics spécifiques (femmes entrepreneures, jeunes, compétition régionale, etc.) ou à des secteurs définis (numérique, écologie, commerce, solidarité sociale et économique, etc.). à la clé : la dotation financière, mais aussi la possibilité de se faire connaître et de rencontrer des partenaires ou des investisseurs.
La collecte de fonds auprès de l’entourage
En cas de refus par les établissements bancaires, appeler les proches est souvent le premier réflexe du porteur de projet. Les fonds collectés auprès des membres de la famille, des amis et d’autres relations sont appelés amour de l’argent. Ils vous permettent de bénéficier d’exonérations ou de réductions d’impôts. Pour convaincre les proches, l’idéal est de leur fournir un business plan complet, le but étant de les rassurer au maximum. Dans un contexte familial, le bénéficiaire de la donation peut en effet percevoir jusqu’à 31 865 € sans avoir à payer de droits. Dans cette situation :
Choisir la franchise pour entreprendre !
La franchise est un mode de collaboration contractuelle qui lie deux parties. D’une part, le candidat franchisé qui souhaite créer son entreprise est connecté au réseau, et d’autre part, le franchiseur, propriétaire du réseau.
Avec un chiffre d’affaires estimé à 69 milliards d’euros en 2021, la franchise offre aux entrepreneurs la possibilité de créer ou de reprendre des activités, et de bénéficier de l’accompagnement, de la formation et de l’accompagnement de franchiseurs au niveau national, tout en restant indépendant. Avec plus de 2 000 réseaux de franchise recensés l’an dernier, le secteur est actuellement en croissance et les enseignes continuent de recruter des franchisés potentiels pour poursuivre leur développement.